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Alors voilà, comme je vous l’avais dit, je suis d’origine japonaise du côté de ma maman. Et cette fois, pour ce voyage de mai 2023, je suis partie pendant 3 semaines au Japon avec ma famille. Au programme : mes parents, mon frère Gilou, sa femme Jess, leur adorable fille Jun, et bien sûr, Antho (mon compagnon de voyage et de vie, pour ceux qui ne suivent pas encore).

Bon, petit détail : on a dû laisser Tika à la maison. Pour ceux qui ne connaissent pas, Tika, c’est notre boule de poils chérie. Mais pas de panique, elle était entre de bonnes mains ! On l’a confiée à Judith et Rémi, qui sont venus vivre dans notre maison pendant notre voyage, et je vous jure, Tika a eu droit à des vacances de rêve avec eux !

Ce voyage était un peu particulier pour moi : j’ai pu revoir mon oncle Takashi et ma tante Rinco, ainsi que les amies de ma maman, Noboko et Molly, et leurs enfants, désormais adultes, que je n’avais pas vus depuis… 2007 ! Oui, vous avez bien lu, 2007 ! C’était un vrai moment de bonheur de tous les revoir.

J’ai déjà visité le Japon plusieurs fois dans ma vie (la première fois, j’étais même dans le ventre de ma maman, alors c’est dire !). Mais cette fois, c’était différent : c’était ma première expérience hors de Tokyo et Kyoto. Eh bien, laissez-moi vous dire que j’ai été bluffée. Par contre, j’ai été un peu déçue par Tokyo : entre la pluie et le fait que la ville soit devenue hyper touristique, c’était loin de l’expérience que j’en avais eue lors de mes précédentes visites.

Mais bon, assez de blabla, voici le programme de notre voyage ! On a eu le temps de faire un sacré tour du pays, avec des étapes aussi variées que surprenantes :

Le Japon m’a encore une fois impressionnée. Et cette fois, j’ai eu une nouvelle perspective, avec des découvertes et des moments à couper le souffle. Oui, c’était touristique, mais ce n’était pas que ça. Je vous raconte tout ça plus en détail !

Yokohama, sur la baie de Tokyo !

Yokohama, cette ville située au sud de Tokyo, c’est un peu notre petit havre de paix pendant notre escapade tokyoïte. On a décidé de loger à Yokohama, histoire de payer un peu moins cher qu’à Tokyo, tout en restant proche de la capitale et de Takashi et Rinco qui vivent dans une jolie maison à Yokohama. Mais comme l’espace chez eux est un peu limité, ce sont mes parents qui ont eu le privilège de loger dans leur maison – merci Takashi et Rinco !

L’aventure commence dès l’aéroport de Tokyo avec Antho, Gilou et Jess qu’on a retrouvés à notre escale à Munich – eux venant de Paris, nous de Marseille, vous suivez ?. Dès la sortie du métro à Yokohama, on retrouve mes parents et, bien sûr, Takashi. Je suis trop heureuse de revoir mon oncle, même s’il me dit que j’ai pris un peu de poids – bon, ça fait 15 ans qu’on ne s’est pas vus, hein Takashi ! Et franchement, je n’ai pas l’intention de me mettre au régime ici ! Impossible, je vais me régaler avec tous les plats japonais ! Le régime ? Ce sera pour plus tard, en France ! D’ailleurs, à peine arrivés à l’hôtel, on n’a pas perdu de temps et on est repartis direct pour notre premier plat de ramen. C’est mon oncle Takashi qui nous a guidés vers une échoppe locale. Yokohama est réputée pour ses ramens, et c’était un pur régal.

Le soir venu, Takashi et ma mère nous ont laissés (pour ne pas se faire gronder par Rinco !), et c’est avec mon père qu’on a fait une petite visite de nuit de Yokohama. L’ambiance nocturne est magique, avec les lumières de la ville qui s’allument. On a commencé par la promenade maritime de Minato Mirai, avec ses gratte-ciel modernes et la gigantesque grande roue Cosmo Clock 21 (l’une des plus grandes au monde, avec plus de 100m de hauteur !), située dans le centre commercial Cosmo World. Et là, on peut aussi admirer le majestueux navire Nippon Maru. Puis direction Akarenga, un ancien entrepôt de briques rouges transformé en un complexe commercial avec restaurants, boutiques de souvenirs et d’artisanat. On en a profité pour se poser et prendre notre premier apéro japonais !

Pour ma dernière semaine de voyage, quand je suis restée seule avec mes parents, j’ai eu la chance d’intégrer cette fois le cocon de Takashi et Rinco. Ma tante nous a préparé des festins tous les soirs (évidemment mes plats préférés), un vrai régal, et à chaque fois, on a dégusté tout ça avec un bon vin rouge (ils sont fans de vin français !) et du saké. Je vous laisse saliver via les photos !

J’ai pu retourner à Yokohama en journée, avec Takashi et mon père. Mon oncle nous a offert un tour de grande roue, offrant une vue panoramique incroyable sur la ville et la baie de Tokyo. On a aussi exploré le port et le parc Yamashita. Une petite session shopping dans l’ancien entrepôt aux briques rouges, pour ramener évidemment un souvenir à Tika. Et bien sûr, on a terminé par une visite du musée des gardes-côtes japonais, où j’ai appris l’existence d’un bateau espion nord-coréen exposé là-bas. Un petit côté historique un peu particulier, mais super intéressant !

Tokyo, à la découverte des quartiers !

Tokyo, c’est un peu tout ça à la fois : un mélange de tradition et de modernité, de calme et d’agitation, de découvertes et de moments de tranquillité. C’est une ville qui ne cesse de surprendre, et même après plusieurs visites, il y a toujours quelque chose de nouveau à découvrir. Cette fois-ci, j’ai pris mon temps pour découvrir la ville, en mode famille, tranquillou. Maman a joué le rôle de guide (et elle n’est pas avare en infos), et avec une nièce de 2 ans en poussette et mon père qui a bousillé son genou deux semaines avant le départ, on a fait du métro notre meilleur ami et des ascenseurs notre sauveur. Pas question de trop marcher, on a privilégié les trajets faciles et les visites détendues.

Tokyo est une ville tellement étendue et variée qu’on a organisé nos journées en regroupant les quartiers, chacun avec sa propre ambiance, ses styles de vie, et ses activités. Voici notre tour de la ville, façon famille à Tokyo !

  • Asakusa – Sumida – Odaiba – Ginza
  • Shinjuku – Shibuya – Meguro
  • Ueno – Nishi-Nippori

Asakusa : tradition et tourisme

Asakusa, c’est un peu le cœur historique de Tokyo, et c’est là qu’on commence. Le temple Senso-ji, l’un des plus anciens et vénérés du Japon, nous attend, avec sa grande pagode de 5 étages et sa ruelle commerçante, la Nakamise-dōri. C’est le paradis des souvenirs et des petites spécialités locales à goûter. Malgré la foule, l’atmosphère reste plutôt calme et on sent bien l’influence de l’histoire ancienne de la ville. Après avoir fait le tour, je trouve un super t-shirt avec des fleurs de sakura qui deviennent roses au soleil… je suis fan !

Le jardin japonais du temple est un vrai havre de paix. Derrière la pagode, tu peux t’échapper de la foule et te perdre dans la contemplation des carpes de l’étang. C’est le genre d’endroit où tu peux prendre un moment pour respirer et te reconnecter avec la nature, même en plein Tokyo.

Sumida : Tokyo moderne, mais paisible

Juste à côté d’Asakusa se trouve la Tokyo Skytree, la plus haute tour du Japon, qui surplombe la ville avec ses plus de 600 mètres de haut. 

On en profite pour faire un petit détour par le tombeau familial situé à proximité de la tour. C’est la deuxième fois que je m’y rends, et c’est un moment toujours un peu particulier. Après avoir nettoyé la pierre tombale, on fait des offrandes aux ancêtres. Des fleurs fraîches, du saké, et même une cigarette pour mon papie… un petit geste que j’adore. Ma grand-mère a laissé sa trace sur mon poignet : son prénom y est gravé depuis ce voyage.

Odaiba : Tokyo version futuriste

Direction Odaiba, le quartier futuriste de Tokyo, avec la ligne Yurikamome, une ligne de métro sans conducteur qui circule en extérieur et offre une vue imprenable. On a eu la chance de s’installer à l’avant du train, à la place du conducteur. Depuis le parc Shiokaze, on n’a pas manqué de jeter un œil à la statue de la liberté, mais on a rapidement écourté la promenade à cause de la pluie.

Ginza : l’élégance en mode shopping

Ginza, c’est le quartier chic de Tokyo, un peu comme les Champs-Élysées japonais. On arrive à la tombée de la nuit, et l’architecture des bâtiments illuminés est juste fascinante. Certes, ce n’est plus aussi éblouissant à mes yeux qu’en 2007, mais il y a toujours quelque chose de spécial dans ce quartier. Parfait pour flâner, observer et, pourquoi pas, faire un peu de shopping si tu as un budget illimité, bien sûr ! Si tu as un budget un peu plus restreint comme moi, je te conseille la boutique de papeterie Ginza Itoya Hontren, très sympa, tu risques d’y passer du temps. Il y a plusieurs étages à explorer, j’y vais à chaque fois pour ramener des souvenirs !

Shinjuku : le mix entre business et fun

Shinjuku, c’est le quartier qui ne dort jamais. Il y a tout : des magasins, des restaurants, des bars, et même des coins tranquilles comme le jardin Shinjuku Gyoen. On grimpe au 45ème étage du siège du gouvernement métropolitain pour admirer la vue panoramique sur la ville, mais la pluie en a décidé autrement… pas de chance pour nous, Tokyo nous cache sa vue dégagée aujourd’hui. Après, on file au restaurant du bâtiment, où l’on est les seuls touristes. Ce resto, fréquenté par des employés de bureau, propose une cuisine correcte et abordable. C’est une expérience sympa de s’intégrer à la vie locale, et le mix entre le cadre professionnel et la nourriture simple, mais bonne, nous plaît beaucoup.

Shibuya : l’énergie de la jeunesse

Shibuya, c’est l’incarnation même de la jeunesse tokyoïte. Animée, vibrante, moderne… Et bien sûr, impossible de passer à côté de la célèbre statue de Hachiko, le chien fidèle. Oui, celle du film avec Richard Gere… nostalgie garantie pour les amoureux des chiens !

Meguro : entre amis et bons plats

Direction Meguro, un quartier résidentiel et chic, où on retrouve Molly, l’amie d’enfance de ma maman. Originaire de Chine, elle nous a concocté une ribambelle de plats japonais et chinois. Un festin assuré !

Ueno et Nishi-Nippori : le Tokyo authentique

Ueno, c’est le côté plus nature de Tokyo. Son grand parc est un lieu parfait pour se détendre et profiter de l’extérieur, loin de l’agitation de la ville. De l’autre côté, Nishi-Nippori est un quartier beaucoup plus calme, avec ses petites échoppes traditionnelles et ses restaurants typiques. Ce n’est pas un coin touristique, et c’est justement ça qui fait son charme.

De hayama à Zushi par la côte pacifique

À peine 30 minutes en train depuis Yokohama, et nous voilà arrivés à la gare de Zushi. On saute dans un bus direction la plage d’Akiya à Yokosuka, un coin plus tranquille, parfait pour fuir un peu le tumulte de Tokyo.

Arrivés à Akiya, on tombe sur une plage magnifique, et ça donne envie de se mettre en mode chill. On prend la direction de Bonten no Hana, en longeant la côte et en traversant le parc Tateishi. Ce coin est juste idéal pour se poser, profiter du calme et admirer la vue. Alors, bien sûr, on s’installe avec nos bentos, face à l’océan, pour savourer notre déjeuner.

Après cette pause, on reprend le bus pour aller explorer le parc Hayama, un endroit super agréable pour se balader. De là, on rejoint le parc Hayam Shiosai, en passant par les plages Hamaya Beach et Isshiki Beach. Le parc Hayam Shiosai est un petit havre de paix où l’on prend le temps de flâner avant de repartir en bus vers le Sanctuaire de Morito Daimyojin. Un peu de culture et une touche de spiritualité en pleine nature, histoire de bien équilibrer cette journée.

Enfin, pour clôturer cette escapade, on grimpe jusqu’au parc Hiroyama, qui offre une vue imprenable sur la baie de Sagami. Le panorama est top, mais je dois avouer que je ne suis pas trop fan de voir des enclos avec des singes… Après ce moment un peu dérangeant, on se dirige vers la Riviera Zushi Marina. Là, on se pose avec une bonne bière, devant les palmiers, les yachts et les bateaux de croisière de luxe. Un bon spot pour finir la journée en beauté !

Hakone : Le petit coin de paradis avec vue sur le Mont Fuji

Hakone, c’est un peu le coin tranquille au cœur du parc national de Fuji-Hakone-Izu. Avec ma famille, et en compagnie de mon tonton Takashi et ma tata Rinco, on se lance dans l’aventure ! Depuis Yokohama, on en a pour environ 1h30 de trajet entre métro, train et bus.

On commence la visite en beauté à l’hôtel de Yama, un endroit avec un grand jardin d’azalées, qui est ouvert au public (pas besoin d’être client de l’hôtel, cool non ?). Et là, surprise, la vue sur le lac Ashi et le Mont Fuji en arrière-plan est juste magique. La balade dans le jardin est super agréable, c’est calme, paisible et un régal pour les yeux.

Après cette petite session zen dans le jardin, on se dirige vers le lac Ashi pour un pique-nique face à l’eau. C’est ici qu’on aperçoit le fameux torii flottant du Sanctuaire Hakone-jinja qui émerge majestueusement du lac. Un décor de rêve !
Avant de reprendre la route pour Yokohama, on se lance dans la petite balade depuis le lac Ashi pour rejoindre le sanctuaire. C’est une promenade assez courte (une quinzaine de minutes à pied), mais tellement agréable. Le chemin sinueux est bordé d’arbres recouverts de mousse, et on se régale avec de beaux points de vue sur le torii flottant avant de grimper les derniers escaliers pour arriver au sanctuaire.

Retour à Yokohama, où on s’arrête dans un petit restaurant pour profiter d’un dernier repas avant de se dire au revoir et rejoindre notre hôtel avec Gilou, Jun, Jess et Antho. Une journée bien remplie, pleine de nature, de découvertes et de bons moments en famille.

Kamakura : Une journée entre temples, souvenirs et retrouvailles

Aujourd’hui, on part en famille à Kamakura, une petite ville sympa à seulement 30 minutes en train depuis Yokohama. Une journée qui promet : on va se balader, visiter des temples, faire un peu de shopping et surtout retrouver des amis de ma maman. C’est parti !

Le sanctuaire Tsurugaoka Hachiman-gū

On commence la journée par le sanctuaire Tsurugaoka Hachiman-gū, un incontournable à Kamakura. Il se trouve à 10 minutes de marche de la gare et c’est le sanctuaire shintoïste le plus important de la ville. Dès que tu passes les torii géants, tu te sens immergé dans un autre univers. En longeant la grande route menant au sanctuaire, tu croises deux jolis étangs.

Le temple Kotoku-in

Après ça, direction le temple Kotoku-in pour admirer le célèbre « Grand Bouddha ». C’est une immense statue en bronze de 13 mètres de haut, un vrai symbole de Kamakura. Il faut compter une bonne demi-heure de marche depuis la gare de Kamakura ou un peu plus depuis le sanctuaire Tsurugaoka. Le Bouddha est creux et on peut entrer à l’intérieur (mais on ne l’a pas fait). C’est une statue impressionnante, à couper le souffle !

Le temple Hase-dera

Ensuite, on file vers le temple Hase-dera, perché sur les hauteurs de Kamakura. Il est à une trentaine de minutes de marche depuis la gare de Kamakura ou à 10 minutes depuis Kotoku-in. Ce temple bouddhiste est célèbre pour sa statue géante de Kannon, la déesse de la miséricorde, qui fait plus de 9 mètres de haut et est recouverte de feuilles d’or. En plus de ça, le jardin japonais est super beau et les étangs sont hyper apaisants. Un petit détour sympa nous mène dans la grotte Benten-Kutsu, où on découvre des statues de la déesse des arts Benzaiten et des enfants Jizô, protecteurs des petits. En haut de la colline, la vue sur la baie de Kamakura est juste incroyable. On en profite pour une pause gourmande avant de visiter la dernière statue, celle de Kannon à onze têtes. Un vrai moment zen.

Fujisawa : retrouvailles et détente

On termine cette belle journée à Fujisawa, à seulement 30 minutes de train de Kamakura. Là, on retrouve l’amie d’enfance de ma maman, Noboko, son mari, et sa fille Nao. Je les connais depuis que je suis toute petite, donc c’est un vrai plaisir de les retrouver après plusieurs années. On passe un excellent moment autour d’un bon repas dans un restaurant classe, avant de finir la soirée en plus petit comité dans un bar. Puis, direction Yokohama, la tête pleine de souvenirs !

Takayama : Mon coup de cœur dans les Alpes japonaises

Nichée au cœur des Alpes japonaises, Takayama est l’une de ces petites perles qui mélange à la perfection traditions, histoire et nature. C’est un de mes coups de cœur au Japon, un endroit où le temps semble suspendu. La ville est tranquille, charmante, et l’ambiance qui y règne est unique.

On s’y est arrêtés pour une journée avant de reprendre la route pour Kanazawa, et c’était l’occasion rêvée de flâner dans ses rues pleines de caractère. La balade à pied à travers Takayama, c’est un vrai plaisir. Les rues commerçantes sont un délice, avec leurs maisons en bois typiques de l’époque Edo. Entre les petites échoppes artisanales, les magasins de souvenirs et les restaurants traditionnels, chaque coin de rue a son propre charme.

En te promenant, tu croises des maisons traditionnelles et des temples qui viennent compléter l’atmosphère calme et authentique de la ville. Chaque ruelle a une histoire à raconter, et tu as l’impression de voyager à travers le temps, tout en profitant de la nature environnante. Takayama, c’est vraiment l’endroit parfait pour se ressourcer, respirer à fond, et savourer chaque instant. Un vrai bonheur à explorer !

Kanazawa : Un mélange de traditions, d’art et de bons repas

Après notre escapade à Takayama, direction Kanazawa ! Là, on retrouve Gilou, Jesse et Jun pour dîner dans un super restaurant de barbecue japonais. C’est le genre d’endroit où la convivialité est à son comble : chacun grille sa viande sur la table, et tout le monde se régale. Une excellente façon de finir la journée en beauté !

Le lendemain, la journée est bien chargée, mais tellement agréable. On commence par le jardin Kenroku-en, l’un des plus beaux jardins du Japon. C’est l’endroit parfait pour se perdre un peu, flâner entre les étangs et profiter de la sérénité des lieux. C’est un véritable havre de paix. Ensuite, direction le sanctuaire Ishiura-jinja, le plus ancien de Kanazawa. Ce petit temple est un vrai bijou, avec ses toriis et son ambiance zen, il faut absolument le visiter.

Pas loin de là, on enchaîne avec le musée d’art contemporain, où on se plonge dans un univers moderne et créatif. Mais, bien sûr, Kanazawa c’est aussi la capitale de la feuille d’or, et impossible de repartir sans découvrir ce savoir-faire local. On visite la boutique Hakuza, où l’on peut voir de superbes créations en feuille d’or, et là, je craque pour un vase en feuille d’or, un souvenir vraiment unique.

Après ces découvertes culturelles, on profite d’une petite balade dans les rues pittoresques de Kanazawa. Il y a plein de petites échoppes sympas et des coins cachés où on a l’impression d’être dans un autre temps. On croise même quelques femmes vêtues de kimonos.

La journée se termine en beauté à l’auberge japonaise traditionnelle Utaimachi, où ma mère nous a réservés une nuit pour fêter l’anniversaire de mon père. Dès notre arrivée, on est invités à prendre le thé, une belle manière de commencer la soirée dans ce magnifique ryokan. Ensuite, chacun se prépare pour le bain (bains communs pour certains, douche pour d’autres), avant de revêtir les kimonos fournis par l’auberge. Bien sûr, on réussit à inverser les kimonos homme/femme, ce qui déclenche un fou rire général (et une petite gêne chez les hôtesses). Après un petit échange de vêtements (je prends celui de mon frère et vice-versa), on se retrouve prêts à manger. Et là, c’est la fête : plus d’une dizaine de plats délicieux, tous plus savoureux les uns que les autres. On termine la soirée le ventre bien rempli, allongés sur nos tatamis, prêts à passer une nuit bien méritée dans ce cadre traditionnel et apaisant.
Le lendemain matin, direction le petit-déjeuner préparé dans notre ryokan. Et une fois de plus, c’est copieux ! J’ai tellement mangé la veille que je n’arrive pas à tout finir ! Quel regret en revoyant ce petit-déjeuner en photo !

Kyoto : temples magnifiques et jardins zens

Après la nuit agréable au ryokan, nous disons au revoir à mes parents qui rentrent à Tokyo, et c’est parti pour Kyoto avec Gilou, Jun, Jesse et Antho ! Une nouvelle aventure qui commence. Après avoir installé nos affaires au logement et fait un petit détour par le lavomatique (ah, les joies des voyages en groupe), on part direct au temple To-ji en fin de journée. Ce temple est impressionnant avec sa pagode de 55 mètres de haut, la plus grande du Japon et classée au Patrimoine de l’Unesco. Le jardin japonais autour du plan d’eau est super apaisant, parfait pour une petite pause zen.

Le soir, on se perd dans les ruelles du centre de Kyoto, toutes illuminées et super charmantes. Après quelques détours et recherches culinaires (on a faim !), on tombe par hasard sur un resto qui sert du bœuf de Kobe, et là, c’est le régal ! On termine la soirée en beauté avec un dernier verre dans un bar sympa, l’ambiance est top.

Le lendemain, après une bonne nuit de sommeil, direction le temple Kinkaku-ji, le fameux Pavillon d’or. La balade jusqu’à l’étang est magnifique, et le reflet du Kinkaku-ji dans l’eau est tout simplement magique. Ce lieu est un vrai tableau vivant, parfait pour les photos ! La visite se poursuit avec les jardins du temple, tout aussi splendides.

On poursuit notre exploration avec le jardin de pierres du temple Ryoan-ji, un lieu minimaliste qui fait toute sa force dans sa simplicité. Puis, direction le Palais impérial de Kyoto et son parc Kyoto Gyoen, où on se balade tranquillement, loin de l’agitation.

L’après-midi, on se promène le long de la rivière Sakyo, un endroit idéal pour une balade apaisante. Bien sûr, on s’arrête en chemin pour un apéro en terrasse, et on en profite pour trinquer à cette belle journée. Après l’apéro, on file vers Kiyomizu-dera, mais malheureusement le temple est fermé. Pas de souci, on l’admire éclairé, c’est tout de même magique.

La journée se termine avec une fondue de viande de Kobe. C’est juste trop bon, on ne pouvait pas rêver mieux pour clôturer notre passage à Kyoto.

Nara : Une journée avec les daims

Après notre escapade à Kyoto, on prend la direction de Nara pour une journée de déconnexion totale. Et là, c’est le moment tant attendu : le parc de Nara, maison des fameux daims ! Honnêtement, je crois que je suis encore plus excitée que ma nièce Jun d’être enfin là. Depuis le début de mon voyage, j’avais qu’une hâte : rencontrer ces petits animaux tout mignons qui se baladent librement.

Les daims flânent en toute tranquillité, et nous, on peut les caresser à condition de leur offrir des galettes de riz spéciales qu’on achète sur place. Et croyez-moi, j’ai dépensé des yens pour ces petites créatures ! Mais attention, certains touristes ont eu des mésaventures avec les daims, parce qu’ils gardent tous les gâteaux dans la main et se font donc agresser en mode « c’est à moi, donne-le tout de suite ! » Pas nous, hein ! On sortait les galettes un par un, avec style, et tout s’est super bien passé. On a pu caresser les daims tranquillement, et profiter de ces moments de douceur tout en s’éloignant des foules par de petits chemins boisés.

Si tu veux vraiment fuir les hordes de touristes, je te conseille de faire un petit détour par le Jardin botanique Man’yo, tout près du temple Todaji. C’est calme, c’est beau, et c’est le spot idéal pour se ressourcer.

On termine notre balade par la visite du temple Todaji, un bâtiment imposant qui abrite le plus grand Bouddha en bronze du monde, avec ses plus de 15 mètres de haut. Impressionnant, non ?!

Bref, une journée à Nara, c’est un peu un rêve devenu réalité… entre daims mignons et temples majestueux. À ne surtout pas manquer !

Il est temps de dire au revoir à Gilou, Jun et Jesse. Leur compagnie a été top, mais maintenant, place à l’aventure en solo avec Antho ! Pas de panique, on les retrouvera dans quelques jours à Tokyo. En attendant, on laisse derrière nous poussette et béquilles, pour partir à notre propre rythme, direction Hiroshima !

Hiroshima et Miyajima

Première soirée à Hiroshima et déjà, on commence fort ! On se régale dans le restaurant Onegiya Fukuromachi, un vrai délice que je recommande à 100 %. Après ce festin, direction un centre de jeux vidéo pour une petite session de dépensage de yens. On ne capte pas toujours les règles des jeux, mais on rigole tellement qu’on s’en fiche ! Retour en enfance garanti. Pour finir la soirée en beauté, on se pose dans un bar cosy pour déguster un excellent gin japonais. Le combo parfait !

Le lendemain, grosse journée : on part explorer Miyajima. Dès qu’on arrive en bateau sur l’île, on se dit : « Non, pas question de faire comme tout le monde et prendre le téléphérique ! ». On attaque direct avec une grosse marche pour rejoindre le Mont Misen. Il y a trois sentiers qui mènent au sommet, et on choisit le sentier Omoto pour l’aller, et Daisho-in pour le retour.

Le sentier Omoto commence au parc du même nom, où on croise une ribambelle de daims trop mignons. On longe une rivière, puis la montée commence pour de bon : une bonne heure de marche en forêt, entre pierres irrégulières et petites escales pour reprendre notre souffle. Ce qui est cool, c’est qu’on croise presque personne, donc on a le sentier pour nous tout seuls. Quand on arrive tout en haut, on est fiers comme des paons, et la vue est splendide. On s’installe tranquillou avec nos bentos pour un déjeuner bien mérité. Après cette pause, on repart et on découvre deux jolis temples avant d’arriver à l’endroit où se retrouvent tous les touristes venus en téléphérique : au sommet du mont Misen, le temple offre un panorama magnifique. Résumé : 2h (en comptant la pause déjeuner) pour parcourir 3 km sur 530 mètres de dénivelé.

Pour le retour, on choisit le sentier Daisho-in. Un peu plus fréquenté, mais super agréable, avec un dénivelé plus doux. En chemin, on croise de nouveau des daims, un serpent et même une jolie cascade. On termine la randonnée avec la visite du temple de Daisho-In, un de mes temples préférés au Japon, avec ses statues partout. Et le mieux, c’est qu’il n’y a presque personne ici. Tranquille.

On est super contents d’avoir pris deux sentiers différents : même distance, mais le Daisho-In est un peu plus facile que l’Omoto. C’est l’idéal pour changer d’air tout en profitant des paysages.

On termine la journée à Miyajima en tentant de capturer le coucher de soleil sur le torii flottant. Avec la foule de touristes, c’est pas gagné, mais on réussit à obtenir quelques belles photos malgré tout.

En attendant le bateau, on se retrouve au milieu d’une longue file d’attente… remplie de classes entières d’écoliers. Et là, une maîtresse nous fait un geste de la main et demande à ses élèves de nous laisser passer. On ne comprend pas trop ce qui se passe, mais petit à petit, les enfants s’écartent pour nous laisser passer. On se sent comme deux stars sur le tapis rouge, à la fois gênés et flattés ! Grâce à la gentillesse de cette maîtresse, on n’a pas à attendre trop longtemps pour embarquer.

De retour à Hiroshima, on se laisse tenter par un dîner sushi bien mérité. Après, direction la recherche d’un bar pour finir la soirée. La plupart des bars sont planqués dans les étages des buildings, alors on en choisit un au hasard. Surprise : une fois sortis de l’ascenseur, on est accueillis par deux hôtesses, qui semblent un peu gênées. Je leur demande si ça pose un souci qu’on prenne un verre, et elles nous assurent qu’on est les bienvenus. L’une d’elles nous sert un gin japonais délicieux, et on commence à papoter. On capte vite qu’on est dans un bar où les hôtesses accompagnent les hommes à consommer, et je suis la seule femme cliente. Après deux gin, on décide de partir, avec un bon fou rire pour terminer la soirée, qu’on n’oubliera pas de sitôt !

Le lendemain, et pour finir notre escapade à Hiroshima, impossible de passer à côté du musée dédié à la paix. C’est un lieu chargé d’histoire qui nous plonge directement dans la réalité poignante de ce que la ville a vécu. La visite est intense, pleine d’émotions, mais tellement importante pour comprendre l’ampleur de cet événement tragique. On s’y arrête un moment, pour réfléchir et rendre hommage à toutes les vies impactées par ce chapitre sombre de l’histoire.

Avant de dire au revoir à Hiroshima, on prend un peu de hauteur en montant à la terrasse d’observation de la tour Orizuru. Là-haut, on devient spectateur d’un centre-ville qui allie histoire, modernité, urbanisme et nature. Le contraste est juste fascinant. Et pour redescendre les douze étages de l’Orizuru Tower, on choisit une option un peu décalée : le toboggan ! On récupère un petit tapis, et c’est parti pour une descente rigolote (bon, pas franchement ultra rapide, mais ça met un peu de fun dans la journée) !

Osaka

Pour notre dernière étape avant de retourner à Tokyo, on décide de poser nos valises à Osaka pour une nuit. Arrivés en début de soirée, on découvre le quartier de Namba, l’un des plus animés de la ville. On choisit un petit restaurant sympa, puis direction un bar où on retrouve Max, un pote de fac qui vit à Tokyo depuis plus de 10 ans.

Alors ok, le bar n’est pas vraiment japonais (c’est un pub irlandais dans le quartier d’Umeda), mais l’ambiance est top et on rencontre plein de gens de tous horizons grâce à Max. La soirée se déroule au rythme des gins framboise, et à 1h du mat’, le bar ferme, et on y reste en petit comité, une dizaine de personnes, à rigoler et à passer un bon moment.

Et là… disons que c’est un peu flou après. Si vous voulez des détails croustillants, demandez à Antho de vous raconter, parce que moi, je ne me rappelle pas de cette fin de soirée ! Ce que je sais, c’est qu’on a galéré à trouver un taxi pour rentrer, jusqu’à ce qu’on rencontre des policiers super sympas qui nous ont aidés à en trouver un, car apparemment, mon état ne donnait pas trop envie aux chauffeurs de nous prendre. Quelle soirée !

Le lendemain, j’ai adoré notre visite au Umeda Sky Building, un énorme gratte-ciel dans le quartier nord d’Osaka. Les deux tours sont reliées par une plateforme d’observation à ciel ouvert, et la vue à 360° sur la ville est juste incroyable. Une belle manière de terminer notre passage à Osaka, même si je n’étais pas au top de ma forme et que, quelques heures plus tard, il a fallu rejoindre ma famille à Tokyo et leur expliquer pourquoi je n’avais aucune envie de goûter au bon vin proposé par Molly qui nous accueillait chez elle ! Tout le monde a bien ri !