
Mon road trip vélo dans les Pouilles (septembre 2024) ? Un projet un peu fou, mais génial, qu’on doit à mon amie Valé. Oui, encore une de ses idées un peu déjantées : partir pendant 16 jours dans le sud de l’Italie, et devinez quoi ? Avec nos vélos ! Vous imaginez le délire ? De Marseille à Bari, en mode vélo-touristes, avec 2 bus, 1 train, et 24h de transport… Le rêve, non ? Quand elle m’a annoncé ça, je me suis dit « Ah, super, c’est moi qui vais m’y coller ! »
Et les galères ont commencé avant même qu’on quitte la France. D’abord, le départ du bus à Marseille a été décalé, ce qui a impliqué de modifier tous nos billets (merci Valé pour la gestion logistique de dernière minute !) et d’enchaîner avec une attente interminable à Gênes, en pleine nuit ! Et bien sûr, notre arrivée à Bari a été retardée, et là où on devait être accueillies par mon ami Mike… il n’était finalement pas dispo. Et pour couronner le tout, j’avais oublié ma carte d’identité à la maison, ce qui a rajouté un peu de stress dès le départ dans le bus.
Ça commence bien, non ? Un petit stress dès le départ, mais on s’en sort ! Quand les vacances démarrent sur cette note, tu sais que tu vas avoir toute une série d’anecdotes à raconter ! Et croyez-moi, on n’a pas été déçues !
Le parcours du road-trip
Pour notre 3ème road-trip dans les Pouilles avec Valé en septembre 2024, l’aventure a commencé à Bari, et on a pédalé pendant 11 jours en longeant la côte jusqu’à Tarente, avec une pause bien méritée à Torre Dell Orso. Cette escale de 24h a été l’occasion parfaite pour reposer nos jambes, lâcher un peu les vélos et plonger dans les eaux cristallines pour faire un peu de snorkelling.
Au total, près de 600 km parcourus et plus de 3000 mètres de dénivelé. On redoutait un peu la conduite italienne, pensant qu’elle serait risquée pour nous cyclistes, mais en fait, les conducteurs sont très respectueux des vélos. C’était un vrai plaisir de se sentir en sécurité sur les routes.
Voici le parcours de notre road trip :
- De Bari à Polignono a Mare
- De Polignono a Mare à Castellana grotte
- De Castellana grotte à Carovigno
- De Carovigno à Torre San Gennaro
- De Torre San Gannano à Torre Dell Orso, avec passage à Lecce
- De Torre Dell Orso à Cocumola, avec passage à Otrento
- De Cocumola à Torre vado, avec passage à Castro
- De Torre Vado à Marina di Mancaversa
- De Marina di Mancaversa à Sant'Isidoro
- De Sant’Isidoro à Maruggio
- Arrivée à Taranto
- La boucle est bouclée
Le retour à Bari depuis Tarente s’est fait en train. On a passé la nuit à Bari avant de reprendre train et bus pour rentrer à Marseille.
On a emporté nos vélos dans les pouilles
Départ de Marseille à 20h en bus Flexibus. On charge nos vélos dans le coffre, et avant de monter dans le car, le contrôleur nous demande nos cartes d’identité… et bien sûr, ma carte n’était pas dans mon portefeuille ! Le coupable ? Antho, évidemment ! Je lui avais donné ma carte deux jours avant pour qu’il puisse récupérer un colis, donc forcément, c’était de sa faute ! Mais en fait… il me l’avait bien rendue, et moi je l’avais laissée traîner à la maison sans la ranger ! Antho, qui m’a gentiment accompagnée jusqu’au départ, n’a pas eu le temps de repartir chercher la carte. Heureusement, le chauffeur accepte de nous laisser monter, tout en nous prévenant qu’il y a un risque de finir au commissariat si contrôle ! Et bien sûr, contrôle à la frontière ! Je n’ai pas trop eu le temps de stresser, je suis la deuxième personne à être contrôlée, je lui montre ma carte d’identité sur mon téléphone que m’a envoyée Antho pendant le trajet, et mon passeport que j’avais retrouvé dans mes vieux mails. Un passeport périmé, d’ailleurs, mais ça passe. Pas de soucis à la frontière, on respire enfin.
Le bus nous a déposées à Gênes à 2h30 du matin pour notre correspondance à Bologne. Avec ce début de séjour qui se déroule à merveille, on se doutait bien que la galère allait continuer, et effectivement, le prochain bus est en retard. Résultat : on attend assises par terre, entre nos sacs et vélos, il fait froid, c’est la nuit, mais on reste zen… jusqu’à 4h30, quand on peut enfin monter dans le bus. Ah, la magie des voyages à l’italienne !
Arrivées à Bologne à 8h, un premier café italien, une petite balade à vélo dans la ville avant de prendre notre dernier transport en commun à 12h, direction Bari en train. Enfin, on peut débuter notre road-trip ! Mais c’était sans compter les 2 heures supplémentaires pour rejoindre notre logement, avec les indications de Komoot qui nous ont envoyées dans des coins plutôt complexes. Je ne compte même plus le nombre de demi-tours qu’on a dû faire à la tombée de la nuit ! Mais la récompense à l’arrivée : notre première pizza italienne accompagnée d’une bonne bière !
Au total, ce trajet a duré quasi 24h. C’était long, mais tellement mérité quand on voit la suite du road trip !
De Bari à Polignono a Mare
Après une bonne nuit de sommeil, direction le vieux centre de Bari pour une belle balade. Ses ruelles pittoresques ont une atmosphère vraiment agréable, idéale pour se perdre un peu et flâner. Ensuite, on prend la route en longeant la côte jusqu’à Polignano a Mare. Bon, il faut avouer que la route n’est pas toujours super agréable, mais on trouve des pistes cyclables et des petites routes bien plus tranquilles.
On s’arrête à Mola di Bari pour goûter des antipasti délicieux, un vrai régal. Puis, on continue notre chemin et on fait une pause baignade dès notre arrivée à Polignano a Mare. Grâce à l’appli Park4Night, on repère un robinet (pas vraiment à l’abri des regards, mais ça fait le job) pour se rincer et se changer. Prêtes à découvrir cette jolie ville, on se promène entre ses ruelles et ses places animées, toujours avec nos vélos et bagages. Plutôt pratique !
On retrouve Fiorella et sa copine Dina, qui habitent à Bari, et elles nous emmènent boire un verre. Plus tard, après les avoir quittées, on file savourer notre premier panino con polpo, une spécialité locale. Croyez-moi, ça vaut le détour ! Je vous laisse imaginer la délicieuse expérience en photo.
Le soir, on part à la recherche de notre spot de bivouac. On se pose en bord de mer et, sous les étoiles, on s’endort, bercées par le bruit des vagues.

On retrouve Fiorella et sa copine Dina, qui habitent à Bari, et elles nous emmènent boire un verre. Plus tard, après les avoir quittées, on file savourer notre premier panino con polpo, une spécialité locale. Croyez-moi, ça vaut le détour ! Je vous laisse imaginer la délicieuse expérience en photo.
Le soir, on part à la recherche de notre spot de bivouac. On se pose en bord de mer et, sous les étoiles, on s’endort, bercées par le bruit des vagues.
De Polignono a Mare à Castellana grotte
Au réveil, la vue sur la mer est juste parfaite. On se réveille doucement, malgré la nuit courte, bercées par le bruit des vagues. Après une baignade matinale presque seule au monde, direction Polignano a Mare pour un petit déj’ au cœur de la ville. Ensuite, on prend la route vers Castellana Grotte. Avec 400m de dénivelé, on décide de réduire un peu les kilomètres de la journée. On roule tranquille sur des petites routes de campagne, entre les oliviers, et c’est vraiment agréable de ne croiser presque personne.
Après une petite balade de 3 km aux grottes de Castellana, on file vers notre « home camper » pour la nuit. Et là, c’est un peu la surprise ! Les propriétaires ne sont pas encore là, du coup on en profite pour s’installer tranquillement dans le jardin. Mais quand on entre dans les parties communes… whaou ! C’est super bien équipé : un salon cosy, une grande table pour manger, et même une cuisine de chef. À 15 euros la nuit, on se sent presque chez nous ! On range nos courses dans le frigo, et quand on commence à se préparer à prendre une douche, les proprios débarquent enfin. Oups ! On s’était trompées d’endroit, notre campement était en fait de l’autre côté, et l’espace commun est un peu plus petit ! Encore un bon fou rire ça !
De Castellana grotte à Carovigno
Direction la vallée d’Itria, sur de petites routes bordées d’oliviers. On s’arrête à Alberobello, le village des trulli, ces maisons avec des toits coniques, mais il faut avouer que c’est un peu trop touristique à notre goût. On décide de laisser nos vélos à l’entrée du village, bien attachés, et de se balader à pied sans se soucier de nos affaires. À partir de là, on s’habitue à cette petite routine de laisser nos vélos pour découvrir les lieux à pied.
On poursuit notre exploration avec les villages de Locorotondo, Cisternino et Ostuni, tous aussi charmants les uns que les autres. La région nous fait un peu penser à la Grèce : de petites ruelles, des maisons blanches, et une ambiance tranquille. En fin de journée, on se dirige vers la mer pour une baignade bien méritée, histoire de clôturer cette belle journée.
De Carovigno à Torre San Gennaro
Le matin, on se réveille face à un magnifique lever de soleil sur la mer. C’est alors qu’on croise un pêcheur, tout sourire, montrant fièrement sa prise du jour. On aurait bien partagé un peu de poulpe avec lui, mais on reprend la route en direction de Brindisi. Une fois arrivées, la ville est déserte, alors on poursuit notre route jusqu’à Carovigno, un charmant petit village où l’on peut enfin savourer un bon moment au bord de la mer et profiter d’une baignade bien rafraîchissante.
Le soir, on rejoint notre logement à Torre San Gennaro. Valé s’accorde une dernière baignade avant qu’on ne s’installe. Puis, on se prépare pour aller dîner dans un restaurant. On en profite pour faire une petite balade, mais plus on marche, plus on se rend compte qu’il n’y a aucun restaurant ouvert dans cette petite ville balnéaire ! Un sentiment de découragement commence à s’installer, et on se dit qu’on va devoir se contenter de l’épicerie, alors qu’on rêvait de savourer un bon repas au restaurant. Finalement, on se rend à l’évidence : notre seul choix est de chercher quelque chose à la petite supérette en bas de notre logement. Mais quand on arrive, on constate qu’ils sont en train de fermer tous leurs stands. Avec une grande sympathie, et peut-être parce qu’on leur a un peu fait de la peine, ils ont tout rouvert pour nous ! Des gens adorables !
De Torre San Gannano à Torre Dell Orso, avec passage à Lecce
Départ pour Lecce, mais avant ça, laissez-moi vous raconter une petite mésaventure ! En se levant, on découvre que le portable de Valé a littéralement carbonisé au niveau de la charge ! Impossible de retirer le chargeur du téléphone, tout était collé à cause du surchauffage. Une première pour nous ! On s’est dit qu’on aurait pu mettre le feu au logement ! Heureusement, nos sauveurs sont encore une fois les personnes qui tiennent la supérette en bas de notre logement. Un grand merci à eux ! Étonnamment, Valé aura réussi à charger et à utiliser son téléphone pendant tout le reste du séjour. Vaillant, ce téléphone !
Après cette mésaventure, on débute la journée en profitant d’une baignade rapide dans les eaux cristallines de la côte avant de se diriger vers l’intérieur des terres. La route est un peu moins spectaculaire, mais Lecce nous fait complètement craquer avec son architecture baroque. On prend ensuite la route de la côte adriatique pour continuer notre périple vers le sud.
On décide de prolonger un peu la journée pour atteindre Torre del Orso, où on prévoit de poser nos bagages pour deux jours. Mais à 5 km de l’arrivée, une crevaison imprévue survient, perturbant nos plans ! Pas de panique, Valé prend les choses en main comme une pro, regonflant son pneu régulièrement, et finit par arriver à destination sans avoir eu à changer la chambre à air en cours de route. Le lendemain, elle s’occupe de la réparation avec brio, tout est prêt pour reprendre notre road trip !
De Torre Dell Orso à Cocumola, avec passage à Otrento
On profite de 24h à Torre del Orso pour se poser un peu. Pas de vélos, pas de bagages, juste la plage et un peu de snorkeling. On découvre notre plage privée, on met nos affaires dans un sac étanche, et c’est parti pour une petite session sous l’eau avec quelques poissons sympathiques. L’après-midi, on fuit la plage principale, un peu trop touristique à notre goût, et on prend les vélos pour explorer les piscines naturelles. La côte est magnifique, l’endroit idéal pour se détendre. On termine la journée avec un prosecco, pour clore ce moment en beauté.
Après 24 heures de pause à Torre del Orso, il est enfin temps de reprendre la route. Cap sur Otrante, avec un passage par les lacs d’Alimini. Otrante est une belle ville fortifiée qui surplombe des eaux turquoise magnifiques. Lorsque nous déposons nos vélos pour visiter la ville, Valé se prend un poteau, et l’une de ses dents décide de prendre la forme de la botte d’Italie ! Un souvenir bien typique des Pouilles.
Après la visite de la ville, on reprend nos vélos pour rejoindre mes amis à la Cava de Bauxite. Mais là, l’accès est un peu compliqué… On se retrouve à passer par des rochers et, dans la dernière montée, on doit carrément porter nos vélos. Pas simple, mais on rigole bien dans cette galère ! On comprend mieux ce sentier compliqué quand on se rend compte qu’on est arrivées par l’arrière du site… Bon, on a finalement su s’adapter, et récompense à la clé, Fiorella, Mike et Dina, venus spécialement de Bari pour passer la soirée avec nous, nous attendent avec une bouteille de vin orange « Velo di Sposa ».
Une fois le site exploré, on file à Cocumola pour notre hébergement et, plus tard, on se retrouve tous dans un restaurant proche pour une pizza et des antipasti. On finit la soirée le ventre bien rempli.
De Cocumola à Torre vado, avec passage à Castro
Direction la pointe sud des Pouilles, avec un programme bien corsé : 60 km et 700 m de dénivelé ! Les cuisses vont vraiment chauffer, c’est certain ! On pédale le long de la côte, entourés de paysages à couper le souffle et de chemins agréables. Histoire de ne pas perdre la tradition, on a emporté la pizza de la veille sur le porte-bagages pour la route ! Première escale à Castro, suivie d’une baignade à Marina di Andrano. On poursuit ensuite jusqu’à Santa Maria di Leuca, à la pointe sud de l’Italie, là où la mer Adriatique rejoint la mer Ionienne. On arrive à Torre Vado en soirée. Comme on a bien avancé dans notre périple, on va pouvoir profiter davantage du farniente sur la côte ouest, en passant moins de temps sur nos vélos pour la fin du voyage.
De Torre Vado à Marina di Mancaversa
On remonte la côte ouest, en multipliant les arrêts baignades et en découvrant des plages tranquilles. La route se termine sur un sentier magnifique qui longe la mer, avec des criques aux eaux turquoises. On arrive à notre dernier bivouac du séjour juste au moment où le soleil se couche. Quel bonheur ! La soirée est tranquille : après un bain de mer, on s’installe autour d’une bonne bière, d’un apéro et d’une partie de Scopa.
De Marina di Mancaversa à Sant’Isidoro
Réveil face à la mer, bien sûr, une baignade s’impose pour bien commencer la journée ! Après avoir profité de l’eau, on reprend la route pour quelques kilomètres jusqu’à atteindre le parc naturel Isola di Sant’Andrea. Là, on découvre une plage paradisiaque, avec une eau cristalline et une tranquillité parfaite. On y passe plusieurs heures à se détendre, à flâner, profitant pleinement de ce coin de paradis. Une fois bien reposés, direction Gallipoli pour savourer nos premières pasta locales, un véritable régal ! Après ce délicieux repas, on reprend la route en longeant la mer, traversant de petits villages charmants, jusqu’à arriver à Saint’Isidoro pour y passer la soirée.
De Sant’Isidoro à Maruggio
Une magnifique journée de balade et de baignades s’annonce pour notre avant-dernière étape de cette aventure à vélo ! On choisit d’éviter les plages envahies par les parasols et la foule, et on part à la découverte de superbes criques aux eaux cristallines, tranquilles et préservées. On roule le long de la mer, profitant de la beauté des paysages, jusqu’à arriver à Marrugio, une petite ville charmante, où l’on prend le temps de flâner et d’explorer ses rues pittoresques. En fin de journée, on se régale dans un délicieux restaurant de pastas, savourant des plats locaux tout en se régalant de l’ambiance chaleureuse du lieu.
Arrivée à Taranto
Derniers kilomètres de notre périple, cap sur Tarente ! On profite à fond de la plage et de nos dernières baignades avant d’arriver à notre destination finale. Pour cette dernière soirée, on choisit un logement, qui nécessite un peu d’effort pour embarquer nos vélos : il faut grimper des escaliers étroits.
On veut savourer chaque instant de cette dernière étape, mais la ville nous met mal à l’aise. On ne se sent pas vraiment en sécurité ici, avec des rues sombres et une ambiance un peu inquiétante. On décide de se réconforter en s’offrant un bon dîner dans un restaurant, mais en chemin, on se fait contrôler par la police. Ils nous demandent même si on porte un couteau sur nous ! De mon côté, la seule chose qui me stresse, c’est de devoir expliquer encore que je suis partie sans ma carte d’identité. Vous imaginez, à chaque fois qu’on nous la demandait dans les logements ! Mais là, devant les policiers, c’est un peu plus tendu. Heureusement, tout se passe bien et ils nous laissent partir, sourire aux lèvres.
On se régale ensuite avec un délicieux plat d’antipasti de la mer, et en fin de repas, comme on n’a pas envie de rentrer tout de suite, on se lance dans une partie de scopa, tout fières de jouer à ce jeu typiquement italien (même si, en réalité, je n’avais pas appris les bonnes règles à Valé !). Après 45 minutes de jeu, l’adorable serveur, un peu gêné, nous explique que jouer dans le restaurant n’est pas vraiment approprié. On s’excuse et repartons, encore plus gênées que lui ! Mais dès qu’on franchit la porte, on ne peut pas s’empêcher d’en rire !
La boucle est bouclée !
Retour à Bari, où on ne peut pas résister à un dernier panino con polpo ! Après avoir posé les vélos au logement, on en profite pour flâner dans la ville et faire un détour par les plages proches du centre, mais leur foule et leur manque de charme par rapport à celles découvertes lors de notre voyage nous déçoivent un peu. On prend le temps pour quelques emplettes afin de ramener quelques spécialités, en veillant à laisser de la place dans nos sacoches de vélo.
Le soir, on retrouve Mike et Fiorella, accompagnés d’un ami que j’avais déjà rencontré en France. On partage un dernier spritz avant de dîner dans une pizzeria locale. La soirée se poursuit avec une visite guidée nocturne de Bari, menée par leur ami barésien, qui prend un réel plaisir à nous faire découvrir la ville sous un autre angle.
Nous quittons Bari le lendemain, et comme toute bonne chose a une fin, il est temps d’attaquer la partie moins agréable : un long trajet en train de 7 heures jusqu’à Bologne, où nous passons la nuit. Cela nous permet de découvrir un peu la ville avant de reprendre la route pour rentrer.
En repartant du centre pour rejoindre notre logement, une grosse averse s’abat sur nous ! On se réfugie sous un porche, éclatant de rire en attendant que la pluie se calme. Pour notre dernière nuit, on avait réservé un super hôtel 4*, mais à notre arrivée, une grande fête de mariage italienne se déroule dans l’hôtel ! Vous connaissez le style italien ? Et nous, en mode « pouilleuses » à côté, n’avons pas pu nous empêcher de rire devant cette situation complètement décalée. Par flemme de repartir en ville, on décide de dîner au restaurant de l’hôtel. Et quel régal ! On savoure un délicieux chianti, et un plat de spaghetti bolognaise, véritable spécialité du coin.
Le lendemain, c’est une journée en bus qui nous attend pour rejoindre Marseille.
Ce fut une aventure incroyable, remplie de moments inoubliables. Un grand merci à Valé pour l’organisation de ce road trip, qui restera gravé dans nos mémoires. Entre la liberté de voyager à vélo, les paysages splendides, les plages paradisiaques, les fous rires et les découvertes, ce voyage a été un véritable bonheur !